Est-ce que vous ressentez également une petite baisse de moral après vos périples ?

BloggeurDuCoin57 - le 23 Mars 2025
Hello les voyageurs, Je me demandais si c'est juste moi ou si d'autres personnes ressentent une sorte de blues post-voyage. Genre, tu reviens, t'as plein de souvenirs incroyables, mais en même temps, le quotidien te frappe de nouveau et c'est un peu...fade. Je me disais qu'on pourrait partager nos astuces pour lutter contre cette petite déprime du retour. Des idées ?
Commentaires (8)
Carrément ! C'est un peu comme redescendre d'une montagne russe d'adrénaline pour se retrouver devant une tasse de tisane. Ce que je fais, c'est que je prends le temps de trier mes photos et de faire un petit album (physique, pas juste sur l'ordi). Revoir les images, ça ravive les sensations et ça me permet de me replonger un peu dans l'ambiance. Et puis, je cuisine un plat typique du pays visité. Les saveurs, ça aide vachement à prolonger le voyage !
Ah, les albums photos, une excellente idée pour faire durer le plaisir ! 📸 Moi, je me contente souvent de porter un vêtement ou un accessoire ramené de voyage pour me rappeler les bons moments. Simple, mais efficace ! 😉
C'est vrai que les albums, c'est sympa, mais perso, ça me donne surtout envie de repartir au plus vite... 😅 Du coup, l'effet "madeleinedeProust" est un peu gâché. Je préfère me replonger dans mes notes de voyage, ça me permet de mieux structurer mes souvenirs, même si ça ne les ravive pas autant. 🤔
Hello, C'est marrant cette sensation. 🤔 Tu parles de blues post-voyage, mais c'est un blues qui dure combien de temps, environ ? Et est-ce que c'est lié à tous les voyages ou plus à certains types de séjours ? Juste par curiosité. 😊
Salut Harry, Pour ma part, le "blues", il dure... disons, tant que j'ai pas replongé dans l'organisation du prochain trip ! Plus sérieusement, ça peut aller de quelques jours à deux semaines, je dirais. Ça dépend vachement de l'intensité du voyage et du choc du retour à la réalité (boulot, factures, etc.). Et non, c'est pas à chaque fois ! Les petits week-ends, ça va, mais les longs séjours où t'es vraiment dépaysé, là, c'est presque systématique. Peut-être que le contraste est plus fort, du coup la redescente est plus rude, non ?
Merci pour vos conseils et vos retours d'expériences, c'est toujours bon à prendre !
Gérard48, je suis d'accord que les retours d'expériences sont toujours bons à prendre, mais je me demande si on ne devrait pas aller plus loin. On parle souvent de "bluespost-voyage" comme si c'était une fatalité, un petit coup de mou passager, alors que pour certains, ça peut être vraiment plus profond. Je lisais un article récemment (oui, bon, ça fait partie de mon job de journaliste de voyage, hein !) qui parlait d'une étude menée sur des voyageurs au long cours. Apparemment, environ 30% d'entre eux ressentent un vrai sentiment de déprime après un voyage de plus de six mois. Ce qui m'a interpellée, c'est que parmi ces 30%, presque la moitié (45% d'après l'article) avouaient avoir du mal à retrouver un sens à leur quotidien après avoir vécu des expériences aussi intenses. C'est pas juste une petite nostalgie, c'est une perte de repères assez violente, quand même. Et puis, il y a un autre truc qui me chiffonne. On idéalise tellement le voyage, on en fait une sorte de quête du bonheur ultime, que le retour à la réalité ne peut qu'être décevant. On est bombardés d'images de plages paradisiaques et de couchers de soleil incroyables, mais on oublie que la vie, c'est aussi les factures à payer et le métro bondé. Alors, forcément, le contraste est saisissant. On vend du rêve, mais on ne prépare pas les gens au réveil. Et ça, je trouve ça un peu... limite. Après, je dis pas que c'est toujours le cas, hein. Pour certains, ça reste une petite baisse de régime passagère, et tant mieux pour eux ! Mais je pense qu'il est important de ne pas minimiser ce que d'autres peuvent ressentir. Peut-être qu'on devrait même parler de "syndromepost-voyage" plutôt que de simple "blues". Enfin, c'est juste une idée comme ça, en passant...
Je suis pas sûre qu'il faille aller jusqu'à parler de syndrome... C'est sûr que le voyage, ça chamboule, et que le retour peut être rude, surtout après un long séjour. Mais de là à médicaliser la chose... Je pense que pour beaucoup, c'est surtout une question de réadaptation et de trouver un nouvel équilibre. Remettre le nez dans ses activités, ses passions, ça aide bien souvent à retrouver un sens. Et puis, il y a aussi la satisfaction d'avoir vécu quelque chose d'unique, non ? Ça, ça reste, même une fois rentré.